Author: GUIBERT EMMANUEL
Publisher: DUPUIS
ISBN: 9782800147956
Publication Date: November 4, 2010
Description: Description :En 1986 le photographe Didier Lefèvre rejoint une mission de Médecins sans frontières en Afghanistan alors en guerre contre l’Union soviétique pour acheminer une aide médicale à travers les montagnes. C’est ce long périple jalonné de rencontres et de dangers que nous racontent Didier Lefèvre et Emmanuel Guibert sur la trame du reportage photographique réalisé sur place par Didier Lefèvre. À la croisée du dessin et du photoreportage un récit poignant et profondément humain habité de figures exceptionnelles.4e de couverture :L’édition en Intégrale d’un des récits les plus marquants du label Aire LibreNotes Biographiques :Emmanuel Guibert est né à Paris en 1964. Après un bac de lettres il suit pendant un an les cours de l’école Hourdé avant de se diriger vers les Arts Déco de Paris qu’il délaissera finalement après six mois au profit du monde professionnel. Son premier album Brune nécessitera sept ans de travail. Cet ouvrage paraît en 1992 chez Albin Michel. Son auteur rejoint ensuite un petit cercle de jeunes dessinateurs cherchant à renouveler l’univers de la bande dessinée : de sa rencontre avec L’Association naîtra ainsi une suite de récits aussi riches qu’étonnants dans le magazine Lapin. En posant ses valises à l’Atelier des Vosges à Paris il commence à côtoyer Boilet Tronchet Bravo Blain et Sfar. C’est d’ailleurs avec ce dernier qu’il dessine les péripéties d’une facétieuse momie égarée dans les rues de Londres à la fin du siècle dernier : publiée en 1997 dans la collection Humour libre de Dupuis La Fille du professeur sera plébiscité à Angoulême par l’Alph’Art Coup de Coeur et le Prix René Goscinny. Plus tard dès 2001 le duo imagine la série des Olives noires (Dupuis) ? la vie d’un enfant juif en Judée il y a 2000 ans racontée avec justesse et modernité. Sfar et Guibert s’allient encore pour donner naissance à Sardine de l’espace (Bayard Presse Dargaud) le premier au dessin le second au scénario avant qu’il ne reprenne à son tour l’illustration. Son entrée au label Aire Libre de Dupuis s’opère au nouveau millénaire avec Le Capitaine écarlate sur un scénario de David B. Une aventure fantastique au style singulier qui confirme le talent de Guibert pour illustrer des histoires poignantes aux personnages forts et attachants. Et l’émotion nous la découvrons à l’état brut dans ce qu’on désigne comme son chef-d’oeuvre : Le Photographe. Cette trilogie entamée en 2003 allie ses dessins aux photographies de Didier Lefèvre et raconte du point de vue de ce dernier le déroulement d’une authentique mission humanitaire dans les vallées afghanes en 1986. Pour cette oeuvre exceptionnelle il fut récompensé par le Prix des libraires de bande dessinée en 2004 l’Essentiel d’Angoulême en 2007 ainsi que les Prix Eisner et Micheluzzi en 2010. Fort de ces succès Guibert réalise ensuite plusieurs one-shots au nombre desquels L’Enfance d’Alan (Grand Prix de l’ACBD 2013) et Martha & Alan (sélection officielle du Festival d’Angoulême 2017) à L’Association ? succédant à sa trilogie La Guerre d’Alan entamée en 2000 aux mêmes éditions. On lui doit aussi la série jeunesse Ariol (Bayard Presse) qui totalise une quinzaine d’albums et a fait l’objet d’adaptations en dessin animé. Il publie également des livres de croquis tels La Campagne à la mer (2002) Le Pavé de Paris (2004) Japonais (2008) chez Futuropolis et « Italia (Dupuis 2015). Il collabore avec le reporter-photographe Alain Keler pour un livre sur les communautés roms d’Europe intitulé Des nouvelles d’Alain (Les Arènes 2011). Fait Chevalier de l’Ordre national des Arts et des Lettres il a reçu en 2017 le Prix René Goscinny pour l’ensemble de son oeuvre. Emmanuel Guibert est né à Paris en 1964. Après un bac de lettres il suit pendant un an les cours de l’école Hourdé avant de se diriger vers les Arts Déco de Paris qu’il délaissera finalement après six mois au profit du monde professionnel. Son premier album Brune nécessitera sept ans de travail. Cet ouvrage paraît en 1992 chez Albin Michel. Son auteur rejoint ensuite un petit cercle de jeunes dessinateurs cherchant à renouveler l’univers de la bande dessinée : de sa rencontre avec L’Association naîtra ainsi une suite de récits aussi riches qu’étonnants dans le magazine Lapin. En posant ses valises à l’Atelier des Vosges à Paris il commence à côtoyer Boilet Tronchet Bravo Blain et Sfar. C’est d’ailleurs avec ce dernier qu’il dessine les péripéties d’une facétieuse momie égarée dans les rues de Londres à la fin du siècle dernier : publiée en 1997 dans la collection Humour libre de Dupuis La Fille du professeur sera plébiscité à Angoulême par l’Alph’Art Coup de Coeur et le Prix René Goscinny. Plus tard dès 2001 le duo imagine la série des Olives noires (Dupuis) ? la vie d’un enfant juif en Judée il y a 2000 ans racontée avec justesse et modernité. Sfar et Guibert s’allient encore pour donner naissance à Sardine de l’espace (Bayard Presse Dargaud) le premier au dessin le second au scénario avant qu’il ne reprenne à son tour l’illustration. Son entrée au label Aire Libre de Dupuis s’opère au nouveau millénaire avec Le Capitaine écarlate sur un scénario de David B. Une aventure fantastique au style singulier qui confirme le talent de Guibert pour illustrer des histoires poignantes aux personnages forts et attachants. Et l’émotion nous la découvrons à l’état brut dans ce qu’on désigne comme son chef-d’oeuvre : Le Photographe. Cette trilogie entamée en 2003 allie ses dessins aux photographies de Didier Lefèvre et raconte du point de vue de ce dernier le déroulement d’une authentique mission humanitaire dans les vallées afghanes en 1986. Pour cette oeuvre exceptionnelle il fut récompensé par le Prix des libraires de bande dessinée en 2004 l’Essentiel d’Angoulême en 2007 ainsi que les Prix Eisner et Micheluzzi en 2010. Fort de ces succès Guibert réalise ensuite plusieurs one-shots au nombre desquels L’Enfance d’Alan (Grand Prix de l’ACBD 2013) et Martha & Alan (sélection officielle du Festival d’Angoulême 2017) à L’Association ? succédant à sa trilogie La Guerre d’Alan entamée en 2000 aux mêmes éditions. On lui doit aussi la série jeunesse Ariol (Bayard Presse) qui totalise une quinzaine d’albums et a fait l’objet d’adaptations en dessin animé. Il publie également des livres de croquis tels La Campagne à la mer (2002) Le Pavé de Paris (2004) Japonais (2008) chez Futuropolis et « Italia (Dupuis 2015). Il collabore avec le reporter-photographe Alain Keler pour un livre sur les communautés roms d’Europe intitulé Des nouvelles d’Alain (Les Arènes 2011). Fait Chevalier de l’Ordre national des Arts et des Lettres il a reçu en 2017 le Prix René Goscinny pour l’ensemble de son oeuvre. Didier Lefèvre est né en 1957 il est reporter photographe. Il a collaboré avec journaux et magazines seul ou par l’intermédiaire d’agences selon les époques. Il aime retourner aux mêmes endroits pouvoir y passer du temps en observer les changements y retrouver les gens. Des lieux des hommes en vrac : le Sri Lanka la Corne de l’Afrique les Toreros les Malawi et le Cambodge récemment les Pompiers les habitants de Bougainville les champions du monde de course à pied éthiopiens les jardiniers les moudjahedin d’avant 1992 les Hazara le Kosovo… De ses Voyages en Afghanistan il a fait un livre aux éditions Ouest France. Mais ils les a aussi racontés à son grand ami Emmanuel Guibert. De ses photos et de son récit mis en dessin par Guibert sont nés les trois albums de bande dessinée Le Photographe aux éditions Dupuis.
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